terça-feira, setembro 30, 2008








quero pintar contigo uma enorme tesoura. ali perto da ilha das águas. e plantar raízes, cortar marés, acompanhar silêncios. quero cortar contigo uma enorme ilha. ali perto das marés. das tesouras. dos silêncios.



domingo, setembro 28, 2008














na tua cor rodopia a imortalidade dos viajantes. no teu incenso chove a partícula única a inundar a cidade figurante. nos teus olhos crescem vertigens de luz a morar na metafísica do som. na tua mão incendeia-se o silêncio a rodar imagens de céu no intervalo da história. nos teus dedos amarrota-se o telhado onde os gatos são mais nuvens. no teu gesto a maré alta da palavra inventa a foz. no teu canto a vontade única da palavra livre. na tua fogueira de palavras virgens nas mãos dadas dos poetas.

no teu encanto M.
no teu sorriso D.
no teu sossego C.
na tua serenidade AP.
no teu desassossego JPF.




obrigada amigos!






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montagem de fotos - ana lacerda
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segunda-feira, setembro 22, 2008





































lançamento do livro "Apoplexia da Ideia" de
Maria Quintans com ilustrações de João Concha
no próximo dia 26 de Setembro, na FNAC do Chiado, às 18.30h.
edição da Papiro Editora.






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quarta-feira, setembro 17, 2008


Cet amour Si violent Si fragile Si tendre Si désespéré Cet amour Beau comme le jour Et mauvais comme le temps Quand le temps est mauvais Cet amour si vrai Cet amour si beau Si heureux Si joyeux Et si dérisoire Tremblant de peur comme un enfant dans le noir Et si sûr de lui Comme un homme tranquille au millieu de la nuit Cet amour qui faisait peur aux autres Qui les faisait parler Qui les faisait blêmir Cet amour guetté Parce que nous le guettions Traqué blessé piétiné achevé nié oublié Parce que nous l’avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié Cet amour tout entier Si vivant encore Et tout ensoleillé C’est le tien C’est le mien Celui qui a été Cette chose toujours nouvelle Et qui n’a pas changé Aussi vrai qu’une plante Aussi tremblante qu’un oiseau Aussi chaude aussi vivant que l’été Nous pouvons tous les deux Aller et revenir Nous pouvons oublier Et puis nous rendormir Nous réveiller souffrir vieillir
Nous endormir encore Rêver à la mort, Nous éveiller sourire et rire Et rajeunir
Notre amour reste là Têtu comme une bourrique Vivant comme le désir Cruel comme la mémoire Bête comme les regrets Tendre comme le souvenir Froid comme le marble Beau comme le jour Fragile comme un enfant Il nous regarde en souriant Et il nous parle sans rien dire Et moi je l’écoute en tremblant Et je crie Je crie pour toi Je crie pour moi Je te supplie Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s’aiment Et qui se sont aimés Oui je lui crie Pour toi pour moi et pour tous les autres Que je ne connais pas Reste là Lá où tu es Lá où tu étais autrefois Reste là Ne bouge pas
Ne t’en va pas Nous qui sommes aimés Nous t’avons oublié Toi ne nous oublie pas
Nous n’avions que toi sur la terre Ne nous laisse pas devenir froids Beaucoup plus loin toujours Et n’importe où Donne-nous signe de vie Beaucoup plus tard au coin d’un bois Dans la forêt de la mémoire Surgis soudain Tends-nous la main
Et sauve-nous.




Jacques Prévert







sábado, setembro 13, 2008

quinta-feira, setembro 04, 2008










disseste que a seguir ao semáforo havia um degrau na silhueta da realidade.

foi no intervalo que acordei.